Momo des coquelicots de Yaël Hassan

Age : 9 – 12 ans
Éditeur: Syros : Tempo roman  (2010)
150 pages

Note : 5 out of 5 stars

Momo a dix ans, il est au collège et rêve de devenir écrivain. Mais sa vie à la cité est loin d’être simple : son père gravement malade d’un cancer meurt et son frère Ahmed devient de plus en plus autoritaire. Heureusement, il est entouré par sa mère et ses autres frères et soeurs ainsi que la jolie Emilie. Tandis que là haut, monsieur Edouard veille sur lui…

Momo des Coquelicots est le deuxième roman qui met en scène un jeune Algérien de la banlieue parisienne. Sous la plume de Yaël Hassan il avait déjà été le héros de Momo, petit prince des Bleuets, cependant cette histoire peut se lire de façon totalement indépendante même s’il est fait quelques allusions au livre précédent au cours de la lecture : rien de bien dérangeant. Mais puisque Momo se révèle un petit garçon attachant et frais, pourquoi ne pas lire les deux livres d’un coup !
Pour en revenir à Momo des Coquelicots lui même, j’ai vraiment trouvé ce roman sympathique à lire et très bien pour les jeunes ados qui ne sont pas encore familiarisés avec la lecture. L’histoire est agréable, assez drôle, collant bien au quotidien d’un enfant de sixième et donc proche du lecteur : identification assurée !
Momo des Coquelicots aborde aussi en toile de fond sur un ton assez léger et sans dramatisation, des thèmes plus forts comme la mort, la maladie, la violence familiale et la vie en cité.
De nombreux petits événements bouleversent le quotidien de Momo, loin d’avoir une vie morne et plate : entre la mort de son papa, le frère autoritaire, son amitié pour Emilie et la destruction de sa barre d’immeuble, Momo a de quoi avoir des journées bien remplies !
Le petit plus de Momo des Coquelicots c’est l’idée de Yaël Hassan de glisser plusieurs mots complexes au sein de son histoire et de les expliquer en prétextant le plaisir de Momo à apprendre et employer les mots du dictionnaire.
Reste que c’est une histoire assez bon enfant, aux bons sentiments qui plaira de ce fait qu’aux plus jeunes lecteurs de Lirado. Le style est simple et basique, collant cependant bien avec le caractère de Momo.

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