L’Atlas d’Emeraude, T1 de John Stephens

Age : 12 – 15 ans
Éditeur :  Milan jeunesse (2011)
460 pages

Note : 4 out of 5 stars

Kate, Michael et Emma gardent un souvenir confus de leurs parents tandis que depuis dix ans ils vont de foyer en foyer. Un jour, ils se retrouvent dans le surprenant et lugubre orphelinat de Cambridge Fall où ils sont les uniques pensionnaires. Au cours d’une exploration, ils découvrent un étrange livre qui par le biais de photographies les fait voyager dans le temps. Ils atterrissent alors quinze ans auparavant, au moment où une étrange et terrifiante Comtesse fait régner la terreur…elle cherche une seule et unique chose, le livre dont ils sont en possession. Pour Kate, Michael et Emma, l’aventure commence !

Entre roman d’aventure et roman de magie, le premier tome de L’Atlas d’Emeraude reçoit déjà de nombreux éloges et figure au titre des best-seller aux Etats-Unis. Un succès bien mérité pour John Stephens qui propose avec ce roman un véritable concentré de péripéties et de découvertes à travers l’espace et le temps, entre monde des humains et monde magique.
Sorciers, magiciens, nains et autres créatures plus étranges sont convoqués dans L’Atlas d’Emeraude sans pour autant ressembler à tous les autres romans du genre. Ce qui différencie L’Atlas d’Emeraude des autres livres, c’est sans doute la grande crédibilité de la cohabitation entre êtres imaginaires et humains biens réels, d’autant que la magie n’est pas utilisée à tout bout de champs.
Les trois personnages principaux sont très attachants et si on ne déroge pas au cliché des orphelins, ils se révèlent tout de même singuliers et avec une identité propre : Emma la courageuse bagarreuse, Michael le passionné des nains et Kate, la grande, la sage et la responsable. Un savant trio prêt à affronter tous les dangers et leur destin, entourés de quelques alliés : Abraham, Gabriel, Robbie et le Docteur Pym, mais également confrontés à une ennemie redoutable : la Comtesse.
Le rythme de L’Atlas d’Emeraude est soutenu malgré quelques longueurs et les rebondissements sont présents jusqu’à la fin . D’ailleurs, cette dernière nous laisse même dans l’attente de la suite. Le livre a donc tout pour séduire les jeunes lecteurs d’autant plus que sa lecture est agréable, le style est assez clair même si peu marqué et l’humour est aussi là, par touche. Avec un roman qui fait mine de rien 450 pages, John Stephens nous embarque pour une aventure incroyable dont on a déjà hâte de connaître le second tome !

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