Cible K, T1 : L’Accident d’Harry Edge

Age : 12 – 15 ans
Éditeur: Hachette jeunesse (2010)
350 pages

Note : 3 out of 5 stars 

Le père de Luke et Mégan trouve la mort dans son avion privé et Kite industries, le plus gros groupe d’informatique qui soit, se retrouve au commande de leur oncle Mike. Les deux adolescents sont persuadés que la mort de leur père n’est pas un accident, surtout quand eux-mêmes sont menacés et que peu à peu, d’étranges incidents se produisent autour d’eux.
Mégan, futur héritière, est encore plus menacée et doit fuir à travers le monde, doutant de tous y compris de son frère car il semblerait que ceux qui veulent les tuer soient proches d’eux.

La lecture de Cible K, dont on sait qu’il y aura une suite, est plutôt intéressante et captivante. Au delà du fait que plusieurs des événements semblent peu crédibles, Cible K se révèle dans son genre un bon roman d’action, bien écrit et palpitant qui ferait la joie des scénaristes hollywoodiens si le livre était adapté à l’écran. En effet, l’impression de plonger non dans un livre mais dans un film au rythme soutenu et aux scènes surréalistes, avec pour toile de fond un scénario autour d’une question d’héritage, s’est souvent fait ressentir.
Pour autant il faut percevoir cette écriture cinématographique comme un atout car avec Cible K, Harry Edge, parvient à nous tenir en haleine comme on resterait scotché à notre écran de télévision si le livre était un film. Cela ne veut pas non plus dire que l’écriture soit mauvaise, juste simple et sans originalité ce qui ne représente pas non plus une tare en littérature jeunesse car on recherche ici l’efficacité de l’histoire et non une prouesse stylistique. Cette écriture standard est donc au service du récit car c’est en lui que tient tout l’intérêt de Cible K. Après un début que j’ai jugé moyen car Harry Edge mettait en scène des événements auxquels j’accrochais moyennement, car comme je l’ai dit, peu crédibles, j’ai complètement été prise par l’histoire à partir du milieu lorsque l’étau se ressert autour de Luke et de Mégan. Dés lors la lecture est d’une traite et on ressent même le désir de lire dés la fin venue, la suite, pour voir ce que les personnages, auxquels on finit par s’attacher, deviennent.
Plaisant, dynamique et rocambolesque, Cible K d’Harry Edge a tous les atouts pour plaire aux ados qui aiment les livres et les films d’actions où les événements s’enchaînent sans temps mort, au cœur d’une histoire d’héritage qui m’a un peu fait penser à Largo Winch.

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