Gangs, T1 : Les Pink Panthers de Jean-Claude Bartoll et Branislav Kérac

Age : 15 ans et +
Éditeur :  Jungle éditions (2012)
48 pages

Note : 4 out of 5 stars

Originaire de Serbie, du Montenegro ou de la Croatie, le gang des Pink Panthers est composé de 150 à 200 membres. Ils sévissent dans le vol de bijoux dans un timing très serré : 2 minutes maximum par bracage. Le butin global de leurs crimes s’élèverait à 100 millions d’euros selon Interpol. Dans cette bande-dessinée, découvrez une partie de leur façon de vivre et de préparer les braquages…

La série Gangs est une série inédite en son genre. En effet, pour le scénariste Jean-Claude Bartoll, ancien grand reporter, il s’agit de plonger le lecteur au cœur du quotidien des gangs les plus marquants de notre époque. Dans ce premier tome, c’est donc le gang des Pink Panthers qui nous est présenté.
L’histoire débute sur un premier braquage, en Italie par une ravissante jeune femme qui a séduit le fils d’un bijoutier. Nous suivrons ensuite les Pink Panthers à travers le monde pour découvrir leur mode opératoire rigoureusement chronométré : 2 minutes de braquage, par coup montée, pas plus. Nous les suivons aussi lorsqu’ils préparent l’évasion d’un de leurs membres de la prison ou dans la revente des bijoux en Russie auprès d’anciens amis et militaires de la guerre au Kosovo.
J’ai trouvé le concept de la série Gangs très intéressant, elle nous présente quelque chose de complètement inattendue et d’encrée dans la réalité. Ce n’est pas de la fiction mais on voit que le réel peut parfois valoir tous les bons romans, films ou bandes-dessinées imaginaires sur le sujet. jean-Claude Bartoll propose une bd qui est très complète sur le gang des Pink Panthers et nous livre un regard très humain sur eux, tandis que nous plongeons au coeur de leur quotidien.
Le dessin de Branislav Kerac est précis et net, me rappelant ceux de Philippe Francq dans Largo Winch ou les dessins de XIII, avec un trait cependant plus adoucit. Sans oublier les couleurs, assez vives qui donnent à la bande-dessinée une teinte lumineuse assez agréable pour le regard.
48 pages pour résumer tout l’esprit d’un gang c’est un peu court mais suffisant pour en saisir les grandes lignes. J’ai été un peu frustrée parce qu’il n’y a pas vraiment de fin à cette bande-dessinée et que le second tome aborde un tout autre gang, mais c’est tout à fait normal puisque le gang des Pink Panthers existe toujours.
Depuis 2007, Interpol a créé une section spéciale, le Project Pink Panthers avec des relais dans 188 pays pour essayer de stopper les membres du gang. Quelques uns ont été arrêtés.

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