Génération K de Marine Carteron

Age : 15 ans et +
Éditeur : Le Rouergue (2016)
300 pages

Note : 4 out of 5 stars

Kassandre, Georges et Mina possèdent un pouvoir. Dans leurs veines, coule un sang différent : ils sont porteur du gêne K. Pour cette raison, ils sont recherchés par deux puissantes organisations. Séparés par les circonstances, ils doivent se réunir pour espérer leur échapper. Mais en qui faire confiance ?

Après la surprenante et haletante trilogie Les Autodafeurs, Marine Carteron signe une nouvelle trilogie empreinte de fantastique : Génération K. N’ayant pas eu le temps de lire le tome 1 à sa sortie, je me suis finalement décidée à lire, au moment de la sortie du tome 2, les deux livres d’un coup. Il faut dire que les échos étaient plutôt très bons même si le résumé me semblait aussi très peu révélateur du contenu de cette histoire. Une promesse cependant : il y aurait de l’action.

Nous plongeons rapidement dans la situation individuelle des trois personnages et découvrons leur personnalité. Kassandre, la rebelle à la parole piquante, Mina, la discrète et Georges, l’orphelin “sauvage” et libre. Ces trois héros sont dotés d’une personnalité forte et bien marquée, à l’image des héros de Les Autodafeurs.
De l’action, donc, il y en a. En effet, Marine Carteron nous informe très vite que ces jeunes adultes ne sont pas comme les autres. Tandis qu’un virus se répand en Afrique et décime la population, les trois héros découvrent qu’ils sont porteurs d’un gêne supplémentaire. Mieux encore, ils sont 3 des 4 Génophores, ces êtres plus exceptionnels encore qui possèdent des pouvoirs plus forts que tous les autres porteurs du gêne K. Dès lors, traqués par deux puissantes organisations, ils devront sans cesse fuir pour échapper aux expériences scientifiques.

Le rythme de Génération K est donc soutenu. La trilogie alterne les points de vue des personnages et on peut donc s’immerger dans le parcours des personnages respectifs de manière plus intense. L’intrigue est assez complexe, à l’image des personnages, mais c’est aussi ce qui nous tient en haleine et nous rend curieux du développement de l’histoire. L’ensemble est assez original même si la construction du récit m’a rappelée Les Autodafeurs : deux organisations qui s’affrontent depuis longtemps, des ados qui ne maîtrisent pas vraiment la situation, une traque…

Dans Génération K, le thriller fantastique est rondement mené ! La tension s’accélère crescendo pour ne jamais s’arrêter à mesure que les camps et le rôle de chacun se dessinent. J’ai bien aimé le mélange des genres de ce roman. On a le thriller qui se conjugue à des expériences scientifiques, du surnaturel, le tout dans un récit bourré d’action et de rebondissements. L’ensemble est assez atypique.

En quelques mots :

La nouvelle trilogie de Marine Carteron nous plonge dans un thriller où la science et le surnaturel se mélangent. Trois adolescents apprennent qu’ils sont porteurs du gêne K et sont aussi 3 des 4 Génophores. Traqués par deux puissantes organisations, ils devront d’abord se retrouver pour pouvoir espérer leur échapper.
La tension monte au fur et à mesure dans ce récit atypique bourré d’action et de rebondissements. Comme pour Les Autodafeurs, j’ai bien accroché aux personnalités tranchées des différents héros de Génération K. L’intrigue est complexe et passionnante.

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