Génésis, T1 : Le défi des étoiles de Claudia Gray

Age : 12 -15 ans
Éditeur :  Castelmore (2017)
450 pages

Note : 5 out of 5 stars

Noemi Vidal se bat pour l’indépendance de la planète Genesis, une ancienne colonie de la Terre, dans une guerre qui oppose depuis des années son peuple et les armées de robots terriens…
Lors d’une attaque-surprise, Noemi se réfugie dans un vaisseau abandonné où elle rencontre Abel, le robot le plus sophistiqué jamais conçu. Abel devrait être son ennemi juré… mais la programmation de celui-ci l’oblige à obéir aux ordres de Noemi. Même si cela implique de combattre son propre camp, il devra l’aider à sauver Genesis.
Tandis qu’ils traversent la galaxie, Noemi comprend qu’Abel est plus qu’un robot… et ce qu’Abel ressent dépasse toutes les limites de la programmation.

Roman SF inscrit dans le genre du space opéra, ce premier tome de Génésis fut une lecture d’abord intrigante puis prenante. L’histoire porte des thèmes d’actualité puisqu’elle questionne notamment des sujets comme l’écologie, l’avenir de la Terre, la colonisation des peuples et surtout l’intelligence artificielle.

Génésis, T1 : Le Défi des étoiles c’est d’abord l’histoire d’une rencontre spatiale et la naissance d’un étonnant duo. D’un côté il y a Noémi Vidal, une jeune recrue de l’armée de Génésis qui va bientôt se lancer dans une mission suicide dans l’espoir de donner à sa planète et ses habitants quelques mois de répit. De l’autre il y a Abel, un “méca” (le nom donné aux robots) ultra perfectionné qui a été abandonné depuis 30 ans par l’équipage terrestre qu’il accompagnait. En théorie ennemis, ils vont pourtant s’allier bon gré mal gré pour pouvoir sauver l’avenir de Génésis.

Génésis c’est aussi un roman d’aventure dans l’espace. En effet, Noémi et Abel vont parcourir les différentes planètes de ce nouveau système afin de récupérer les objets dont Noémi a absolument besoin pour sauver Génésis. J’ai trouvé particulièrement intéressant de découvrir chacune de ces planètes, leurs spécificités et leurs modes de fonctionnement variés avec de la part de Claudia Gray une vraie diversité.

Si l’histoire de Génésis repose sur un concept simple ( deux mondes en guerre, deux héros amenés à travailler ensemble  malgré leurs différences), Claudia Gray a su aussi se démarquer en combinant au space opera, un autre thème très souvent abordé en littérature: les robots et leur possible humanisation. Le mélange des deux donne lieu à une histoire originale et de plus en plus prenante.

Côté personnages, j’ai été particulièrement touchée par Abel. Au fil des chapitres il se révèle de plus en plus attachant et Claudia Gray a su trouver les bons mots pour montrer comment les pensées de ce méca évoluent et le conduisent de plus en plus vers l’humanité.

De manière générale ce premier tome de Génésis est bien dosé. L’action est disséminée au fil du roman et on s’approprie bien l’univers et les personnages. Le duo Noémi-Abel fonctionne bien. La fin est très satisfaisante et si elle ne nous laisse pas sur un cliff-hanger insoutenable, elle nous donne tout de même envie de connaître la suite de l’histoire de ces deux héros.

 En quelques mots :

Génésis combine le roman space opera à toute une réflexion autour de l’humanisation des robots. L’histoire nous entraîne aux côtés de l’étonnant et attachant duo formé par Noémi et Abel pour sauver le sort de la planète Génésis dans sa guerre contre la Terre. Le roman nous fait naviguer de planète en planète, tandis que les deux héros s’apprivoisent et qu’Abel se découvre des sentiments et pensées inattendues. L’action est bien dosée dans ce roman signé Claudia Gray, aussi intriguant que prenant et original dans le traitement de ses thématiques pourtant vues et revues en littérature jeunesse et générale. Je suis curieuse pour la suite !

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