Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Glénat ( 2020 )
48 pages
Note : 
Tout autour du globe, six enfants découvrent qu’ils sont dotés de pouvoir. Dans le même temps, des créatures géantes, issues de la Nature, se réveillent. Leurs destins sont liés et ils vont s’allier pour se protéger d’une puissante multinationale sans scrupule qui les convoitent…
Série dans l’air du temps, Les Géants mêle le fantastique et l’écologie pour proposer une aventure riche et dynamique qui comptera six tomes. On suit ainsi six jeunes héros dotés de pouvoirs en lien avec la nature et qui vont réveiller des créatures gigantesques. Là où le scénario prend une tournure plus mystérieuse c’est lorsqu’intervient la Crossland Corporation. Cette multinationale aux moyens colossaux part en quête des géants avec des méthodes expéditives ( et non sans dégâts sur la nature) pour des raisons encore obscures mais qu’on imagine évidemment peu recommandables…
A l’heure où Lirado écrit ces lignes, déjà deux tomes de Les Géants sont sortis. La série parie en effet sur un concept qui explose en ce moment et qu’on a déjà pu voir à l’œuvre dans des bandes-dessinées comme Les Mythics, Les Omniscients ou encore Magic 7. L’idée ? plusieurs dessinateurs de BD qui se fédèrent autour d’un scénario et des personnages communs pour présenter une série dont chaque tome sort à une fréquence bien plus rapide que d’ordinaire ( 2 mois pour Les Géants).
A première vue le scénario n’est pas des plus original et sonne un peu comme un air de déjà vu (peut-être mon seul regret ici). Il et m’a personnellement rappelé pour beaucoup la BD Les Mythics ( à nouveau ! ) néanmoins l’histoire est intrigante et on se laisse aussi emporter par les multiples rebondissements. En 48 pages, chaque tome de Les Géants parvient en effet à introduire un nouvel héros, un nouveau géant et dans le même temps faire progresser la trame de fond de son histoire. Une belle prouesse scénaristique qui mérite d’être saluée !
Il n’y a pas que le scénario qui convint. La série Les Géants excelle aussi dans ses illustrations. Déjà charmée par le dessin de Paul Drouin dans ses autres séries ( La Famille fantastique et L’Aventure fantastique notamment), j’ai retrouvé sa patte avec plaisir dans le premier tome de Les Géants. Mais si ce n’est plus lui qui illustre les tomes suivants, l’unité graphique est conservée et donne à l’ensemble sa cohérence ( les couleurs de Lorien, magnifiques au demeurant, y sont aussi pour quelque chose bien sûr). Le résultat est sans surprise superbe. J’ai été particulièrement saisie par la force qui se dégage des Géants : ils sont en effet à la fois majestueux, beaux et terrifiants.
