La Noirceur des couleurs de Martin Blasco

Age : 15 ans et +
Éditeur : L’Ecole des loisirs (2017)
250 pages

Note : 5 out of 5 stars

1910 à Buenos Aires. Alejandro, jeune journaliste, est sollicité par une famille suite au retour inespéré de leur fille, disparue 25 ans plus tôt. Mais celle-ci n’a gardé aucun souvenir de sa captivité. Alejandro décide d’enquêter avec l’aide d’un médecin spécialisé dans l’hypnose. Il ne tarde pas à découvrir un étonnant et terrifiant projet expérimental, mené 25 ans auparavant sur 5 bébés enlevés…

La Noirceur des couleurs de Martin Blasco est un roman qui porte bien son titre. L’histoire est sombre et terrifiante. Elle nous entraîne dans une enquête où la cruauté de l’homme, au nom de l’expérience scientifique, semble sans limite. L’enquête commence au début du XXème siècle et se passe en Argentine. Alejandro Berg est un jeune journaliste du journal La Prensa. Il est contacté par une famille dont la fille amnésique a été retrouvée 25 ans après sa disparition. Grâce à des séances d’hypnose menées avec l’aide d’un médecin, Alejandro comprend que la jeune femme a vécu une situation terrible, tandis que son enquête l’amène aussi à découvrir d’autres cas de bébés disparus, également revenus inexplicablement.

On se plonge très vite dans l’ambiance de ce roman qui oscille entre thriller et roman d’horreur. Ainsi, tout en suivant l’enquête d’Alejandro, le lecteur découvre le glaçant journal intime de docteur J-F Andrews. Ce dernier apparaît très vite comme un savant fou, prêt à tout pour exécuter sa diabolique expérience scientifique. L’alternance de ces deux récits, entre présent et passé, tout comme les chapitres très courts donne du rythme à cette histoire qui fait froid dans le dos.

J’ai été tenue en haleine par les deux récits de La Noirceur des couleurs. Quand je suivais Alejandro, je me demandais ce que son enquête allait révéler sur l’avenir de ces enfants manipulés et conditionnés. Tandis que le journal intime d’Andrews m’amenait à me demander jusqu’où irait le savant, au nom de la science. Au début j’avais un peu peur que les 250 pages ne suffisent pas à cerner l’ensemble du sujet de ce roman mais finalement Martin Blasco m’a agréablement surprise et j’ai trouvé l’histoire dense et complète. J’ai terminé La Noirceur des couleurs conquise et même si j’avais deviné quelques éléments de la fin, je l’ai trouvé parfaite et bien trouvée.

En quelques mots :

La Noirceur des couleurs est un roman sombre et glaçant dans lequel un journaliste découvre une expérience scientifique diabolique. Une histoire intense, horrifique, qui nous tient en haleine grâce à une alternance entre le récit de l’enquête et le journal intime du savant fou. Pour tous les amateurs de thrillers sombres.

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