Rouge Tagada de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini

Age : 12 – 15 ans
Éditeur :  Gulf Stream (2013)
56 pages

Note : 5 out of 5 stars

C’est une nouvelle année scolaire qui commence pour Alex. Et parmi les têtes nouvelles, il y a Layla. Alex la remarque immédiatement et se sent attirée par elle. Amitié ? Amour ? les deux sentiments se mélangent jusqu’à ce que…

Avec sa couverture d’un rouge éclatant, synonyme d’amour et de passion, Rouge Tagada accroche tout de suite le regard. On lit le résumé, qui en dévoile juste assez pour nous faire comprendre que dans cette bande-dessinée, le sujet retenu est l’homosexualité.
En effet, dans Rouge Tagada, bande-dessinée signée Charlotte Bousquet (pour le scénario) et Stéphanie Rubini (pour les dessins), le lecteur fait la rencontre d’Alex. Une fille au look très légèrement masculin mais loin des clichés sur les homosexuelles. Elle a seulement 13 ans et comme beaucoup d’adolescents, elle commence à ressentir des sentiments un peu plus fort pour certains de ses amis. Sauf que pour elle, ce n’est pas un garçon qui va nourrir ses rêves, mais une autre adolescente, Layla. Layla est timide mais elle devient vite une très bonne copine, pour le plus grand bonheur d’Alex…La suite je vous laisse la découvrir.
Au final, Rouge Tagada est une bande-dessinée au scénario très simple, très linéaire, pas forcément très surprenant mais qui sonne très juste. Quant aux dessins, j’ai beaucoup aimé le style de Stéphanie Rubini, avec des traits un peu vaporeux, des couleurs nombreuses dans un ton pastel. C’est un dessin doux au regard qui s’accorde bien avec l’esprit de Rouge Tagada.
Rouge Tagada est une bande-dessinée qui traite de l’amour, qu’on soit hétéro ou homo, et montre qu’il n’y a pas vraiment de différences dans les sentiments qu’on soit l’un, ou l’autre. C’est le message de cette bande-dessinée et il passe bien auprès du lecteur.
En conclusion, Rouge Tagada est une chronique juste sur l’adolescence et la confusion des sentiments, sur l’homosexualité, sur l’éclosion du sentiment amoureux et le désarroi qu’entraîne la non réciprocité de cet amour.

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