Age : 12-15 ans
Éditeur : Glénat
150 pages
Note : 
Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage… Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ?
C’est un peu par hasard, en faisant défiler mon flux Instagram, que ce manga a attiré mon attention. Le compte qui en parlait évoquait déjà le tome 17 — la série ayant débuté en 2020 — et c’est donc cinq ans après sa parution que j’ai enfin découvert le tome 1 de Shadows House. J’ai dévoré les deux premiers tomes et je regrette déjà de ne pas avoir acheté la suite pour le CDI : je suis persuadée que cette série rencontrera un vrai succès auprès de mes collégiens.
Le scénario est aussi original qu’intrigant. On y suit Emilico, une “poupée vivante” au service de Kate, une jeune fille issue de la mystérieuse famille Shadows. Les nombreux membres de cette famille ne sont qu’une ombre et ils dégagent de la suie lorsqu’ils sont en colère. Les poupées, quant à elles, ont pour mission de nettoyer le gigantesque manoir, d’éliminer les “errants” et surtout d’exprimer à travers leurs visages et leurs corps, les émotions que leurs maîtres ne peuvent montrer. Tout ceci est bien mystérieux.
Ces deux premiers tomes m’ont totalement captivée. Le rythme reste assez lent, mais l’univers est si riche et mystérieux qu’on se laisse happer sans difficulté. Le manoir des Shadows, immense et labyrinthique, semble dissimuler bien des secrets que j’ai hâte d’explorer.
J’aime particulièrement Emilico, touchante dans sa maladresse, sa douceur et son envie sincère de bien faire. Face à elle, Kate reste énigmatique, à l’image de l’étrange famille Shadows tout entière.
