Age : 15 ans et +
Éditeur : Nathan jeunesse
280 pages
Note : 
Ariane, étudiante en histoire de la mode, développe une relation épistolaire avec Linh, étudiante en art qu’elle ne connaît que sous le pseudonyme d’Illunaire sur Twitch. Sans le savoir, elles tombent amoureuses l’une de l’autre à travers leurs messages. Le destin s’en mêle lorsque Linh reconnaît en Ariane sa voisine de résidence universitaire ! Paniquée, elle fait demi-tour sans se présenter, préférant préserver son identité de streameuse qu’elle cache soigneusement à son entourage.
Leur cohabitation forcée pendant les vacances de Noël va rendre ce secret de plus en plus difficile à garder.
L’Amour entre les lignes de Julie Bringer est une jolie romance de Noël LGBT. J’ai beaucoup aimé le fait que l’histoire mette en avant le thème des relations en ligne : Ariane est d’abord une fan d’Illunaire, une jeune femme qui poste ses dessins sur Twitch, et ce moment où le réel rejoint le virtuel est particulièrement bien amené.
La particularité de l’histoire, ici, c’est qu’Illunaire — Linh dans la vraie vie — ne veut pas que l’on connaisse sa double vie sur Internet, par peur des représailles familiales.
Ce secret est au cœur du roman et en constitue l’un des principaux ressorts.
J’ai beaucoup aimé la relation entre Ariane et Illunaire, qui m’a fait écho à ce que j’ai parfois pu connaître comme échanges en ligne, notamment grâce à Lirado, mais aussi la relation entre Ariane et Linh, une fois sorties de l’écran.
Le roman tire ses nombreux rebondissements du secret que Linh veut à tout prix garder, alors même que ses sentiments pour Ariane grandissent.
La joyeuse bande qui les entoure apporte un côté très chaleureux à l’ensemble. On les envierait presque de ne pas retrouver leur famille pour Noël, tant ils parviennent à créer une ambiance solidaire et bienveillante entre eux.
Petit bémol quand même concernant le refus de Linh de révéler sa présence sur Twitch : j’ai trouvé ses arguments un peu « faibles », même si c’est aussi ce qui fait le sel de cette histoire.
