Age : 12 – 15 ans / 15 ans et +
Éditeur : Nathan
130 pages
Note : 
57 % des ados rêvent de devenir un jour influenceur.ses !
Car il s’agit bien d’un nouveau métier. Un tiers des Français suivent des créateur.ices de contenus en ligne et il y a aujourd’hui 150 000 influenceur.ses en France. La concurrence est rude ! Derrière le rêve, quelle est la réalité quotidienne des créateurs.trices ? Les pièges du métier ? Les compétences à développer ?
Dans la même collection que les titres C’est pas moi, c’est mon téléphone, C’est pas moi, c’est mon cerveau et C’est pas moi, c’est l’IA, le documentaire C’est moi l’influenceur.se s’intéresse à un sujet d’actualité qui fait rêver beaucoup d’adolescents : devenir influenceur ou influenceuse.
À travers dix chapitres clairs, le livre propose une plongée à la fois pédagogique et accessible dans l’univers de l’influence afin de répondre à toutes les questions qu’un ado qui rêve de devenir la prochaine star du net peut se poser. Ainsi, le documentaire décrypte non seulement la face visible de ce métier que ses coulisses méconnues : les sources de revenus, les partenaires, les agences ou encore les contraintes de ce métier.
J’ai bien aimé le ton de ce documentaire, le regard bienveillant et lucide porté sur les aspirations des jeunes qui ont envie de faire de la création de contenus un métier. Le livre ne juge pas leur intérêt et les informe avec sérieux pour qu’ils puissent faire des choix éclairés. Les autrices prennent le temps d’expliquer les bases : le vocabulaire, les différents formats de contenu, les plateformes, les stratégies de communication, les sources de revenus…L’ensemble est très complet et très accessible.
Les témoignages d’influenceurs et de professionnels du secteur qui émaillent les différents chapitres de C’est moi l’influenceur.se, apportent un éclairage intéressant. Que l’on rêve de créer du contenu ou que l’on soit simplement curieux de mieux comprendre comment fonctionne ce milieu, le livre est donc une vraie mine d’informations.
Enfin, la mise en page claire, les nombreuses infographies et les illustrations colorées de Cécile Dormeau donne à ce documentaire son côté attrayant.