Les Mondes perdus, T1 : Le Crâne de Lubaantun d’Aucha et Isabelle Lemaux

Age :  9-12 ans / 12-15 ans
Éditeur : Dupuis
80 pages

Note : 4 out of 5 stars

Londres, début du XXe siècle. Amy, jeune adolescente passionnée d’histoire et de sciences naturelles, réussit à convaincre son père adoptif, célèbre archéologue, de l’emmener sur une nouvelle mission, au Honduras britannique. Lancée sur les traces d’un temple maya, elle va découvrir un pays et une culture fascinante. Aidée de Tikal, un jeune natif, elle va tenter de déjouer les plans d’une bande de trafiquants d’antiquités.

Voici le premier tome d’une série qui va sans aucun doute rejoindre très prochainement les rayons de mon CDI car je l’ai trouvé très bien ficelée et originale. Dans ce premier tome de Les Mondes perdus nous suivons Amy, une jeune adolescente passionnée d’histoire et de sciences naturelles, qui parvient à convaincre son père adoptif, un célèbre archéologue, de l’emmener dans une expédition à la recherche d’un temple maya.

J’ai tout de suite accroché au caractère d’Amy. Elle est une héroïne intrépide, curieuse, vive et très déterminée qui devient vite très attachante. Elle sait ce qu’elle veut et est prête à tout pour y arriver, quitte à être un brin téméraire !

L’histoire est riche en rebondissements. Après une introduction qui nous permet tout de suite de comprendre la personnalité d’Amy, le contexte des fouilles archéologiques et les enjeux de ces recherches ( trouver un temple Maya et surtout un crâne de cristal), nous voila surtout transporté dans l’univers fascinant de la culture Maya ainsi que les paysages exotiques du Honduras.

L’autre personnage important c’est Tikal. Ce jeune natif donne à la bande-dessinée une autre dimension, invite le lecteur ( et Amy ) à s’interroger sur la colonisation et l’appropriation de trésors archéologiques par les colonisateurs, parfois dans un but simplement financier.

Les illustrations de cette bande-dessinée sont superbes. Les couleurs sont très lumineuses et chaleureuses. Le trait est expressif, ce qui permet de bien rendre les émotions des personnages et les détails des paysages.

On notera que l’histoire va parfois un peu vite et il y a quelques facilités dans les péripéties mais en même temps, cela s’entend, lié au format de la bande-dessinée, qui contraint la narration.

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