Age : 15 ans et +
Éditeur : Hachette
410 pages
Note : 
Fraîchement diplômée d’un master en cinéma et dans l’attente de trouver un travail dans ce milieu, Léonie retourne chez sa mère à Hardelot. Loin de ses amies, de ses repères et du sentiment de liberté qu’elle chérissait quand elle vivait à Paris.
Pour elle, c’est un retour amer à la case départ même s’il n’est que temporaire. Lorsqu’elle recroise Samuel, avec qui elle a partagé une histoire d’amour l’été de leurs dix-huit ans, elle voit une occasion de se distraire de cette période morose. Pas d’attache, rien de sérieux, puisqu’elle va bientôt repartir… Du moins c’est ce qu’elle croit, car la recherche de travail se révèle plus longue que prévu. En même temps qu’elle trépigne sur la ligne de départ de sa vie d’adulte, Léonie sent monter la peur de voir ses plans s’effondrer. Et le vertige de devoir choisir.
Clara Héraut a raison : il existe une floppée de livres sur la vie au collège, au lycée, et beaucoup aussi sur la vie d’adulte, mais quid de l’entre-deux ?
Même si je n’ai pas vécu moi-même ce moment de transition entre la fin des études et le premier emploi ( vive la réussite au concours de l’Education Nationale ! ), j’étais curieuse de découvrir un roman qui s’y consacre.
J’ai bien aimé la thématique et l’histoire est fluide.
A travers Léonie, Clara Héraut traduit bien l’ambivalence de cette période où l’entrée dans le monde du travail symbolise presque l’entrée dans l’âge adulte. C’est un sentiment que j’ai cette fois partagé avec l’héroïne, comme si jusque-là subsistait encore l’insouciance de l’enfance/adolescence.
Dans Le Tourbillon de la vie, l’autrice aborde le monde du travail dans toute sa complexité : l’inexpérience, les entretiens qui ne donnent rien, la difficulté de décrocher un premier emploi. Et elle montre aussi l’importance d’être bien entourée : Léonie est soutenue par sa famille et ses amies, ce qui compte énormément. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les conversations par SMS avec ses deux meilleurs amies !
On suit ses péripéties professionnelles, mais aussi son trouble à revenir dans la maison familiale, ce sentiment de retour en arrière, et la constatation que les anciens amis ont avancé sans elle. Bien sûr, il y a aussi de la romance, avec les retrouvailles de Léonie et Samuel.
Un bémol, cependant puisque j’ai trouvé que le roman souffrait de quelques longueurs. En outre, j’ai eu du mal à accrocher à la relance de son histoire d’amour avec Samuel. Léonie m’a paru un peu “pleunicharde” à certains moments, surtout sachant comment elle l’avait traité à l’époque.
