Les Autodafeurs, T1 : Mon frère est un gardien de Marine Carteron

Age : 15 ans et +
Éditeur :  Rouergue : doAdo (2014)
330 pages

Note : 5 out of 5 stars

Le jour où son père est assassiné, la vie d’Auguste change totalement. Il retourne avec sa mère et sa petite soeur Césarine vivre chez leurs grands-parents paternels à la Commanderie, en pleine campagne. Surtout, Auguste apprend que sa famille est membre de la Confrérie depuis des siècles, chargée de protéger la mémoire de l’humanité contenue dans des livres. Mais un complot mené par les Autodafeurs, va amener Auguste et le reste de sa famille à devoir réagir et vite, pour continuer de préserver les écrits !

Le voila enfin lu ce premier tome des Autodafeurs qui m’attendait sagement dans ma PAL depuis sa sortie. Les bons échos lus ici ou là sur le web, me disaient que je ne serais pas déçue par ce roman dont le pitch était à lui tout seul déjà très tentant. Fort est de constater que j’ai en effet bien adhéré au roman de Marine Carteron.
L’histoire en elle même est déjà intéressante. J’ai bien aimé cette idée de Confrérie chargée de veiller sur de précieux textes alors qu’à l’inverse, il y a les Autodafeurs qui veulent les supprimer. Que le Livre soit au coeur d’un roman, c’est déjà très alléchant.
Mais ce qui m’a le plus charmée dans ce tome 1 des Autodafeurs, c’est surtout les personnages et leurs singularités. D’un côté il y a Auguste, le grand-frère qui se prend un peu pour le playboy ( sans en être un), possède un sacré humour et beaucoup d’imagination. Le roman est imprégné de son style qui fait passer toutes les situations les plus catastrophiques comme une lettre à la poste.
De l’autre côté, il y a l’énigmatique Césarine, la petite soeur autiste qui nous séduira au fil de ses écrits dans son journal intime pour nous dire à quel point son frère est un idiot et nous apporter les solutions aux problèmes avant tout le monde. Le duo marche très bien et c’est ce qui rend l’histoire vraiment très sympa.
Ce qui m’a également bien plu dans Mon frère est un gardien, c’est le déroulement de l’histoire. Marine Carteron ne nous balance pas toutes les infos sur la Confrérie et les Autodafeurs d’un coup mais ménage une part de mystère. Le roman raconte aussi beaucoup les confrontations d’Auguste avec les frères Montagues ou d’autres personnes nuisibles (ou pas). Marine Carteron prend ainsi le temps d’installer son histoire et de bien nous présenter chaque personnage clé de son récit.
L’action est une constante dans Mon frère est un gardien, mais les cent dernières pages font exploser le baromètre avec des surprises dignes des films d’action américain. Un indice ? Tout le monde cache bien son jeu !
La fin est un peu triste mais elle nous donne aussi envie de lire la suite des Autodafeurs.

En quelques mots :

Déjà bien reçu par les autres critiques littéraires, ce premier tome des Autodafeurs m’a aussi beaucoup séduite. Au delà de l’histoire intéressante et pleine de promesses, on s’attache aux deux personnages centraux : Auguste et Césarine. Le premier nous séduit par son humour en toutes circonstances, la seconde pour son regard unique sur les événements. La confrontation entre les membres de la Confrérie et ceux des Autodafeurs montent crescendo dans Mon frère est un gardien, jusqu’à un final intense. Vivement la suite !

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