Blacksad, T1 : Quelque part entre les ombres de Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido

Age : 15 ans et +
Éditeur :  Dargaud (2000)
48 pages

Note : 5 out of 5 stars

Une ancienne de ses maîtresses a été assassinée. Blacksad, chat solitaire, détective privé, décide de trouver par lui même la réponse à ce crime qui le plonge dans une profonde tristesse…mais la vengeance n’est pas toujours un plat qui se mange froid…

Désormais j’étais condamné à ce monde là : une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux” telle est la dernière phrase de ce premier tome de la série Blacksad, paru en 2000 et aujourd’hui série appréciée par un grand nombre.
Une phrase qui reflète le choix esthétique de cette bande-dessinée qui dépeint le monde des hommes sous les traits d’animaux : chat, chien, rat, renard, serpent, crapaud…les caractères des différents personnages se dévoilent dans l’apparence animalière qu’ils ont : le chat, animal solitaire pour Blacksad, le détective chien, affectueux ami, le serpent vicieux, asservi à un maître crapaud tout puissant et sans concession…
L’univers de Blacksad est sombre, brute, étriqué, à l’image de son héros. Les couleurs nous plonge dans un monde hostile et le mouvement des dessins rappelle les polars les plus sombres du cinéma. L’histoire se déroule à New-York, dans les années 50 et on respire à chaque page, cet univers très particulier de l’époque.
Bande-dessinée au ton très noir, qui rappelle un mélange de séries américaines et de polars – thriller romanesque, ce tome de Blacksad se lit à l’affut du moindre danger, page après page.
Pas le temps de s’ennuyer dans ce scénario de 48 pages qui tient toutes ses promesses, ménage un peu de suspense et surtout nous plonge au cœur d’une enquête brutale.
C’est bref, direct, progressif et bien mené au niveau de l’histoire. C’est dynamique, très noir, très expressif pour le dessin. Blacksad ne laisse pas de marbre et représente aujourd’hui un incontournable de la bande-dessinée polar.

Lien pour marque-pages : Permaliens.