Chroniques de la fin du monde, T2 : L’Exil de Susan Beth Pfeffer

Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Pocket jeunesse (2011)
330 pages

Note : 4 out of 5 stars

Un énorme astéroïde percute la Lune et la dévie de son axe. Elle se rapproche de plus en plus de la Terre et provoque un enchaînement de catastrophes naturelles, bouleversant la vie à jamais. A New York, Alex Morales voit sa vie bouleversé. Sans parents, il doit s’occuper de ses deux petites soeurs et prendre des décisions qui changeront son destin à jamais. Une question sur toute les lèvres : qui survivra dans ce monde transformé ?

Second tome de la très marquante trilogie des Chroniques de la fin du monde, L’Exil de Susan Beth Pfeffer débute au même moment que Au commencement, à la différence que nous sommes à New York et que le personnage principal est un garçon : Alex.
Si j’étais assez dubitative sur ce second tome, qui me semblait être une redite de Au Commencement, mes préjugés ont vite été dissipés au fil de ma lecture. Certes nous retrouvons dans L’Exil les principales situations catastrophiques évoquées dans le premier tome des Chroniques de la fin du monde : faim, mort, froid, tremblements de terre, inondations, lutte pour la survie, marché noir…mais le parcours et la vie d’Alex Morales est différent de celui de Miranda.
Alex se retrouve propulsé au rang de chef de famille alors qu’il a tout juste 18 ans. Il doit s’occuper de ses deux soeurs, Briana et Julie et veiller à ce qu’elles mangent, survivent. Il se retrouve pour celà à piller des cadavres dont il échange les affaires contre de la nourriture. C’est une réalité dure à affronter qui le transforme au fil des chapitres. Dans l’ensemble la lecture de L’Exil donne plus l’impression d’un second regard sur les événements qu’une réécriture facile du premier tome. Le roman est aussi passionnant et effrayant que Au Commencement. On ne peut pas s’empêcher de lire ce livre mais en même temps cette lecture est angoissante et nous donne froid dans le dos. Impossible de ne pas se dire : Et si ça arrivait vraiment, qu’est-ce que je ferais ?
La tension est omniprésente dans ce deuxième roman des Chroniques de la fin du monde. L’histoire s’achève sur un départ qui semble aussi incertain que salvateur. A n’en pas douter, le troisième livre, conclusion de cette trilogie, devrait achever avec brio les Chroniques de la fin du monde.

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