Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Hachette jeunesse : Black Moon (2012)
450 pages
Note :
Léna a découvert avec Alex le sentiment interdit de l’amour. Ils se sont enfuis ensemble mais seule Léna a réussi à gagner la Nature. Sa vie est devenue difficile et chaque jour est une menace pour le groupe dans lequel elle se trouve. Mais elle a rejoint la résistance et c’est la chose qui lui tient le plus à coeur. Elle se voit alors confier une nouvelle mission qui pourrait bien lui coûter la vie et une nouvelle rencontre vient remettre en doute ses convictions…Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ?
Léna vit dans un univers où l’amour est devenu le mal qui rongerait toute la population si on le laissait s’exprimer. Pour résister à cette tentation, il existe un protocole mais Léna a refusé de s’y plier et depuis elle est une fugitive. Elle a rejoint un groupe de personnes qui considèrent l’amour comme source de bonheur mais laissé derrière elle le garçon auquel elle tenait le plus : Alex. Ignorant s’il est toujours en vie, Léna s’investit dans la mission qu’on lui a confiée…cependant les choses dérapes et elle se retrouve emprisonnée avec le fils du grand defenseur du protocole…
Ce second tome de Délirium est une promesse alléchante au premier roman de la série. Lauren Oliver propose un récit plutôt dynamique où l’on suit le parcours de Léna dans la Nature et dans la réalisation de sa mission. Cependant, si ce second tome de Délirium offre un rythme plutôt soutenu, des longueurs se font parfois sentir…Jj’ai du mal à comprendre le besoin des auteurs à rajouter des pages et des pages autour d’une même situation qui avance que péniblement : à ma connaissance ils ne sont pas payés à la ligne ? quoi qu’il en soit le livre ne se dévore pas comme le premier, une faiblesse que les seconds tomes de trilogie ont souvent tendance à avoir… ce n’est pas décevant mais c’est dommage.
Petite nouveauté, le livre alterne les passages “avant” la mission et les passages pendant (regroupés dans les parties “maintenant”). C’est assez déroutant et avouons-le, un peu pénible. L’auteur a sans doute voulu créer un effet de suspense, mais en réalité ça le casse complètement, notamment lorsque l’on suit Léna dans la Nature puisqu’on sait à l’avance la suite de l’histoire. Gênant mais cela ne suffit pas pour ne pas avoir envie de continuer cette incroyable histoire dans laquelle Lauren Oliver nous embarque.
On assiste à un vrai tournant dans ce second tome avec des événements plus sombres et plus difficiles à vivre pour Léna. L’héroïne découvre l’envers de ses choix en ayant préférée rejeter le protocole plutôt que de s’y soumettre. Elle apparaît moins fragile et plus forte mais elle reste très influençable et manipulable…
Le tome 2 de Délirium annonce ainsi surtout la suite, nous pose les bases de la poursuite de cette dystopie qui reste malgré tout captivante, en espérant cependant que le troisième tome retrouve toute la pêche et la verve du premier Délirium.