Age : 12- 15 ans
Éditeur : Le Lombard
90 pages
Note :
Tous les êtres sensibles à la magie sont les bienvenus à l’université de Refuge, qui qu’ils soient, d’où qu’ils viennent. Mais quand la malédiction du Beau Silence frappa le royaume, les garçons perdirent l’usage de la parole et de la magie. Elsbeth n’est pas du genre à supporter ce genre d’injustice ! Avec ses deux amies, elle se lance dans une grande aventure pour lever le voile sur les origines mystérieuses de ce sortilège…
Elsbeth et la malédiction du Beau Silence nous plonge dans un monde où, à la suite d’un mystérieux sort, les garçons ont perdu l’usage de la parole et de la magie. À l’université de Refuge, Elsbeth refuse d’accepter cette injustice. Avec ses deux amies, elle se lance dans une grande aventure pour percer les secrets de cette malédiction.
Ecrit comme un conte, Elsbeth et la malédiction du Beau Silence nous plonge dans un monde très féminin où ce sont les femmes qui sont puissantes et au centre de tout. Pour autant, cette société matriarcale soulève aussi des questions. Certains garçons veulent par exemple se rebeller contre l’ordre établi tandis qu’Elsebth elle même s’interroge sur la manière dont les garçons ne sont pas pleinement considérés. Un point du scénario qui m’a fait penser aussi à Le Garçon sorcière ( chez Kinaye ) et que j’avais beaucoup aimé.
L’intrigue est originale, avec tous les ingrédients qu’on aime : de la magie, du mystère, une jolie histoire d’amour qui sert de fil conducteur et une lutte de pouvoir.
Par certains aspects Elsbeth me fait aussi penser aux dessins animés Disne : je vois totalement une adaptation possible !
Pour finir j’ai aussi aimé les belles illustrations de Sarah Conradsen.