Les guetteurs d’Azulis d’Eric Boisset

Age :  12-15 ans
Éditeur :  Magnard jeunesse (2007)
460 pages

Note : 4 out of 5 stars

Abel est un jeune ado qui par une nuit d’orage assiste au crash d’un avion. Alors qu’il se rend sur les lieux, des militaires lui bloquent l’accès affirmant qu’il ne s’est rien passé. Peu crédule, Abel revient le lendemain avec son appareil photo, tout à disparu ! Il croise alors la route d’une jeune fille aux manières singulières du nom d’Ea, pensant qu’elle est une folle, il apprend qu’elle vient d’une autre planète : Azulis.
Abel prend conscience de la menace qui plane sur lui et Ea, lorsqu’il surprend deux militaires dans sa chambre. Parvenant à leur échapper il rejoint Ea et tous les deux se voient contraint de fuir par delà les frontières de France.

C’est avec un réel plaisir que j’ai retrouvé Eric Boisset qui avait su me captiver dans La trilogie d’Arkandias. L’auteur dans Les guetteurs d’Azulis base sa narration autour d’une rencontre du troisième type. Loin des extra-terrestres imaginés dans les livres ou films de Science-Fiction, Ea nous apparait comme humaine à quelques exceptions près…
L’action de ce roman est surtout concentrée dans la seconde partie du livre, comme d’autres critiques le font remarquer. On va ainsi de rebondissement en rebondissement.
Mais la première partie de Les guetteurs d’Azulis n’en est pas pour autant sans intérêt. En effet, Eric Boisset prend son temps et détaille très bien la rencontre et la première partie de la fuite, où les personnages font plus ample connaissance.
Abel est un adolescent comme tout le monde et n’hésite pas à poser des questions, à s’étonner au contraire de beaucoup d’héros de romans SF qui prennent ça comme des évidences…
L’amitié, l’entraide et le courage sont trois thèmes abondement explorés dans ce long récit.
Le livre qui aborde mine de rien l’invasion d’extra-terrestres sur terre ne stagne pas dans un unique registre et comme toujours, Eric Boisset parsème son écriture de touches d’humour.
Le livre par sa taille pourra en effrayé plusieurs mais une fois plongé dans le récit vous ne le lâcherez pas !

 

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