Justices, T1 : les deux ligues de Renaud de Vriendt

Age : 9 -12 ans
Éditeur :  Kennes (2016)
310 pages

Note : 2 out of 5 stars

Camille est un garçon passionné par les super-héros qui peuplent sa ville. Quand ses parents ont disparu, il a même été recueilli par Justice Pour Tous, une ligue de super-héros. Depuis quelques temps, Camille a remarqué que des personnes disparaissaient à Nova City. Lorsque M le Mystère, un Super Vilain, révèle qu’il est à l’origine de ces kidnappings, Camille décide de sauver tous les prisonniers…

Un garçon qui rêve d’aventure et de super-héros, quoi de plus mimétique pour un lecteur ? Camille a la chance de vivre au cœur d’une ville qui en est peuplée même si lui n’a pas vraiment l’étoffe d’un héros. Mais lorsque M le Mystère lance aux super-héros le défi de venir récupérer ses prisonniers, le jeune garçon prend son courage à deux mains et se lance dans une entreprise qui risque fort de lui échapper totalement.

Ce premier tome de Justices est placé sous le signe de l’humour. Camille a beau être courageux, il n’est pas doté de super-pouvoirs et à 10 ans, affronter des méchants est périlleux. Qui plus est, il est entouré de super-héros qui pourraient tout aussi bien être des “super-zéros” tant ils maîtrisent mal leurs pouvoirs et sont effrayés par les situations dangereuses. Cette galerie de personnages fantaisistes est originale. Renaud de Vriendt s’amuse à détourner les codes des comics américains. Le roman est court et facile à lire, émaillé par les illustrations signées Gihef, comme un avant goût de la bande-dessinée adaptée du roman déjà prévue.

Si la série Justices est sympathique, Les deux ligues manque un peu d’originalité et de profondeur. Cette lecture conviendra surtout à de “petits” lecteurs qui aiment les récits dynamiques à l’écriture simple. Je n’ai personnellement pas été vraiment emportée par l’univers et les personnages. L’ensemble est très enfantin et très loin de mes lectures habituelles  aussi j’ai eu du mal à pénétrer dans ce roman.  Le style parodique de l’auteur ne m’a pas non plus totalement convaincue voire même parfois agacée et les “révélations” qui surgissent au fil du récit m’ont parfois laissé septique. Je me suis donc malheureusement ennuyée au cours de cette lecture, attendant surtout la fin des aventures de Camille…Si l’auteur semble s’être beaucoup amusé à écrire cette aventure déjantée, mon enthousiasme du début est retombée, lui, comme un soufflé

En quelques mots :

Justices s’annonçait comme une série sur les super-héros très attractive pour de jeunes lecteurs. Avec Camille, un jeune garçon plein de courage, on avait envie de se lancer dans cette étonnante aventure au sein d’une ville où les super-pouvoirs ne sont pas une étrangeté. Placé sous le signe de l’humour, écrit dans la volonté claire de parodier les comics américains, Justices promettait d’être drôle. Si on n’est pas trop exigeant, le roman est sympathique et très accessible, mais pour ma part je me suis ennuyée dans cet univers enfantin aux personnages pas très attachants malgré leur originalité. Mon enthousiasme du début est retombé comme un soufflé et si j’ai lu Justices jusqu’au bout, ce fut sans grande conviction.

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