Lou, T7 : La Cabane de Julien Neel

Age : 9 – 12 ans
Éditeur :  Glénat (2016)
300 pages

Note : 2 out of 5 stars

Retour à Mortebouse pour Lou, sa mère, son petit-frère et sa meilleure amie ! S’il n’y a pas 3G, c’est peut-être grâce à la construction d’une cabane que liens se renforceront.

La série Lou, je l’ai découverte ado et jusqu’à ce que le tome 6 sorte, j’accrochais bien. Le tome 6, comme pour beaucoup, a été une surprise, malheureusement mauvaise. Histoire qui part “en vrille”, dessins brouillons et une héroïne qui n’était plus aussi attachante. La sortie du tome 7, quatre ans plus tard, semblait être un retour aux sources mais je suis restée un peu perplexe par les choix de Julien Neel.

Côté scénario, le tome 7 s’intercale en fait entre le tome 5 et 6, il fallait comprendre car ce n’était pas évident d’emblée…L’histoire reprend les thèmes typiques de la série : l’amitié, l’amour, l’air de la campagne, les petites disputes. Oui mais voila, la sauce ne prend pas vraiment.  Le septième tome est un peu lourd, fade, parfois mièvre et pour tout dire : je me suis ennuyée. Cette histoire de cabane, ça ne m’a pas emballée non plus. J’ai peut-être passée l’âge aussi…Côté illustrations, c’est plus soigné que dans le tome 6 et les couleurs, vives, égayent l’ensemble.

Un tome 7 de Lou qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, malheureusement, et je me demande même si Julien Neel n’aurait pas eu plutôt intérêt à s’arrêter à 5 tomes, tant la direction prise par la série me laisse dubitative…Je ne peux m’empêcher de me poser aussi la question d’une bande-dessinée devenue très marketing...

En quelques mots :

Après 4 ans sans un tome à l’horizon, je suis déçue par cette lecture. Certes le tome 7 de Lou vient apporter un peu d’explications à l’histoire tortueuse du tome 6 mais l’ensemble ne m’a pas beaucoup intéressée et les petites histoires entre les personnages avaient un air de déjà vu. La sauce n’a pas prise, j’ai trouvé le tout lourd et parfois mièvre. Seul les magnifiques couleurs et l’idée de revenir à un côté plus réaliste, sauve un peu le tome. Julien Neel aurait peut-être dû s’arrêter à 5 tomes…

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