Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Casterman ( 2019)
96 pages
Note :
Lucien et sa petite sœur Violette emménagent avec leurs parents à la campagne. Passionnés d’expériences paranormales, ils trouvent rapidement de quoi satisfaire leur curiosité lorsque les enfants du village leur signalent l’existence du fantôme d’un vieil homme, propriétaire d’une grande bâtisse aux allures de manoir, hantant les lieux depuis dix-huit ans. Mais la découverte qu’ils vont faire ici n’est pas vraiment celle qu’ils attendaient.
De prime abord en ouvrant le premier tome de Lucien et les mystérieux phénomènes, on s’attend à lire une bande-dessinée qui met en scène des événements étranges et paranormaux puisque le jeune Lucien est féru de fantômes. Au fil de notre lecture on comprend qu’il en sera tout autrement mais cela n’a pas été une déception bien au contraire car cette histoire m’a emballée !
Ainsi, Lucien est un spécialiste des fantômes et de Harry Price, en particulier. Avec ses parents et sa petite-sœur il emménage dans un village. Or dans celui-ci il se raconte qu’un docteur est mort et enterré dans un manoir aujourd’hui hanté… Ignorant les avertissements, Lucien va chercher à percer cet étrange phénomène et ce qu’il va découvrir aura de quoi le surprendre… et nous avec !
Je me suis rapidement laissée séduire par Lucien et les mystérieux phénomènes et l’aventure mise en scène. J’ai adoré le rebondissement central qui donne à cette BD une nouvelle tournure. Delphine Le Lay a su envoyer un message fort et d’actualité, à travers un récit qui s’annonçait au départ très éloigné de toutes ces considérations, même si la préface m’avait un peu mis la puce à l’oreille. La rencontre entre Lucien et le “fantôme du docteur” est l’occasion idéale pour faire réfléchir les enfants et jeunes ados aux changements sociétaux en cours.
Par certains aspects ce premier tome de Lucien et les mystérieux phénomènes m’a évoqué la BD Les Carnets de Cerise, j’y retrouve un peu le même état d’esprit, la même ambiance même si le texte ne traite pas du tout des mêmes problématiques.
Côté illustrations, j’ai bien accroché même si je constate que pour mes élèves c’est plus difficile car cela s’écarte de leurs habitudes et comme souvent, difficile de leur faire aller voir ailleurs ou d’autres styles !