Phobos (BD), T1 : L’Envol des éphémères de Victor Dixen et Edouardo Francisco

Age :  12-15 ans
Éditeur : Glénat
80 pages

Note : 5 out of 5 stars

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour…
Même si le rêve tourne au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Succès de librairie, lauréate de plusieurs prix de littérature jeunesse et traduite en anglais, la série Phobos de Victor Dixen est d’abord un roman. Aujourd’hui l’auteur en propose une adaptation sous la forme d’une bande-dessinée dont le premier tome, L’Envol des éphémères, vient de sortir aux éditions Glénat. Ayant beaucoup aimé les quatre romans de la série, j’étais évidemment curieuse de la relire sous cette nouvelle forme.

Si je n’ai pas la mémoire de tous les détails, avec Victor Dixen au scénario on se doute que la transposition ne pouvait être que globalement fidèle au roman. Très vite, le savoureux mélange entre thriller spatial et romance s’installe et on se laisse prendre par l’enchaînement des péripéties de l’histoire. Le format court de la BD donne au récit un rythme cadencé. Le lecteur ne tarde pas à comprendre que derrière la belle aventure et les promesses d’un avenir radieux, se cache une sombre machination et que la vie de ces douze jeunes gens est menacée… Les atouts du roman Phobos se retrouve dans cette adaptation avec une alternance entre champs ( Léonor , ses camarades et le jeu de séduction pour le programme de télé-réalité) et contre-champs ( Serena McBee qui complote avec ses sbires…). Le lecteur, de fait, est tenu en haleine.

L’intérêt de cette adaptation de Phobos en BD c’est aussi les illustrations d’Edouardo Francisco. Elle donnent vie à ces personnages qu’on avait jusqu’ici imaginé dans notre esprit et surtout elle permettent vraiment de se prendre au jeu de la télé-réalité puisque maintenant on a les images ! De prime abord c’est un style de dessin qui ne m’attirait pas spécialement mais finalement je le trouve moderne, très réaliste, et je sais que ça plaira aux ados ( personnellement ça m’a rappelé la BD Harmony). Par contre d’emblée j’ai beaucoup aimé le choix des couleurs . Elles donnent à cette BD un très beau rendu visuel, très attractif et surtout elles reflètent bien les deux ambiances de la BD.

Finalement, la vraie frustration, c’est lorsque la BD s’arrête ! Il n’y aura plus qu’à (re)plonger dans le roman ! Ainsi, les anciens lecteurs de Phobos devraient apprécier cette jolie et passionnante adaptation et pour ceux qui auraient découvert Phobos avec la BD, l’histoire devrait rapidement les conquérir. 

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