Wake de Lisa McMann

Age : 12 – 15 ans
Éditeur :  La Martinière jeunesse (2012)
210 pages

Note : 4 out of 5 stars

Depuis qu’elle a cinq ans, Janie Hannagan est capable de pénétrer dans les rêves de toutes les personnes qui s’endorment à côté d’elle. Des expériences aussi tranquilles que parfois cauchemardesques. Face à toutes les situations auxquelles elle est confrontée, Janie aimerait aider ces dormeurs. Mais pour le moment, elle n’y arrive pas et subit chaque nouveau rêve. Sa rencontre avec Cabel modifiera t-elle la situation ?

Wake est le premier tome d’une trilogie dont le sujet de base m’a plutôt tenté dés que j’ai eu le livre entre les mains. Imaginez, une héroïne capable de s’infiltrer dans les rêves, il y a de quoi avoir envie de posséder ce pouvoir. Mais la vie de Jamie Hannagan n’est pas remplie que de rêves qui détruiraient toutes les relations d’une personne si les secrets qui sont profondément enfouis dans ces rêves étaient découverts …il y a aussi des cauchemars et ceux-ci ne sont pas toujours faciles à gérer au quotidien.
Dans un style à la 24 heures chrono, Lisa McMann nous raconte quelques épisodes marquants du passé de Janie (avec notamment la découverte de son pouvoir) et surtout les premiers mois de sa rencontre avec le solitaire Cabel. Cabel auquel elle confie très vite son secret et dont les rêves sont aussi sombres qu’inquiétants…a eux-deux ils vivent une relation étrange qui sera au coeur du roman. Les dates, les heures s’égrènent dans Wake et permettent à l’auteur d’écarter les descriptions et les passages à vide pour se concentrer uniquement sur les petits événements marquants de la vie de Janie, tels qu’ils pourraient être présentés dans un journal intime. De sorte qu’on ne s’ennuie pas puisqu’il se passe toujours quelque chose : un rêve, une rencontre, une situation inattendue…
Difficile cependant de dire exactement ce qu’il se passe tout au long de Wake car ce premier tome se borne surtout à présenter les rêves auxquels Janie a accès et quelques conversations ou événements éparses d’un quotidien assez banal. les rêves maintiennent notre attention car ils se révèlent le plus souvent intéressants et il est amusant de plonger dans les secrets des personnages que l’on croise dans le roman.
Une affaire de drogues viendra pointer son bout de son nez, dans laquelle Janie et Cabel tiendront tous les deux un rôle, à leur manière. La conclusion de Wake laisse présager d’une suite où il s’agira de collaborer avec la police en même temps que Janie découvrira un peu plus les capacités de son pouvoir. Du moins, j’imagine et je l’espère.
J’ai globalement trouvé ma lecture de Wake assez plaisante. C’est une histoire un peu fantastique, très sympa, avec une petite dose de mystère. En dépit de sa trame de fond (les rêves et les cauchemars) le roman ne fait pas vraiment peur. C’est une lecture que je recommanderai particulièrement aux adolescentes qui ont du mal à trouver un livre accrocheur et à se plonger dans des pavés de 400 pages. Wake est court, le style est aéré, les caractères sont gros, l’action dense et c’est le roman parfait pour une lecture qui soit à la fois captivante et agréable, où l’on a aucun mal à entrer dans l’histoire.

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