Boom de Julien Dufresne-Lamy

Age : 15 ans et +
Éditeur :  Actes Sud : D’une seule voix (2018)
130 pages

Note : 4 out of 5 stars

Etienne a perdu son meilleur ami Timothée, fauché par une voiture sur le pont de Westminster, à Londres, par un fou de Dieu. Dans ce qui pourrait ressembler à une longue lettre, Etienne confie à Timothée sa difficulté à faire son deuil et partage les souvenirs de leur belle amitié.

“Boom” c’est d’abord le bruit du choc, celui qui a tué Timothée ce jour là, sur le pont de Westminster lorsqu’une voiture l’a fauché avec d’autres piétons.
“Boom” c’est aussi le tic de langage de Timothée, dont se souvient Etienne avec amusement.
“Boom” c’est enfin le son d’un coeur qui palpite lorsqu’un coup de foudre naît. S’il n’est qu’amicale entre Etienne et Timothée, il n’en est pas moins intense.

Comment supporter la mort de son meilleur ami lorsqu’elle survient sans prévenir ? Etienne a du mal. Il se remémore sans cesse ce voyage scolaire londonien où tout a basculé, mais aussi les souvenirs de son amitié avec Timothée. Ecrit comme une longue lettre à son ami, Boom nous prend aux tripes avec ses phrases coup de poing, ciselées, qui vont droit au cœur. Le chagrin d’Etienne n’est pas feint et Julien Dufresne-Lamy a su se mettre et nous mettre à la place d’Etienne, partager ses émotions.

Boom c’est aussi une touchante histoire d’amitié. Entre les lignes on devine le lien tenu qui unissait Etienne et Timothée. L’un est parti trop tôt, laissant l’autre dévasté. Le roman met en exergue l’histoire de ces deux amis et le fait de manière très sensible.

En quelques mots :

Boom. Le bruit du choc lorsque la voiture a fauché Timothée, le son du coeur qui palpite, le tic de langage de cet ami parti trop tôt. Dans ce qui ressemble à une longue lettre adressée à son meilleur ami, Etienne confie sa difficulté à faire son deuil. Les phrases ciselées, pleines de poésie, viennent mettre en exergue l’histoire de ces deux amis. Boom nous prend aux tripes et nous fait partager de manière intense les émotions d’Etienne. On se sent gagné à son tour par le chagrin de l’adolescent. Poignant !

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