Ceux qu’il nous faut retrouver de Joan He

Age :   15 ans et +
Éditeur :  Lumen ( 2022)
500 pages

Note : 3 out of 5 stars

Piégée sur une île déserte depuis trois ans avec pour seule compagnie une petite androïde, Cee ne se rappelle plus rien de sa vie d’avant. Rien… si ce n’est qu’elle a une sœur qui l’attend là-bas, quelque part de l’autre côté de l’océan. Elle le sent dans la moelle de ses os : il lui faut à tout prix échapper à cette île pour aller la retrouver. Mais comment ?
Un monde plus loin, Kasey Mizuhara vit dans une cité dans les nuages, conçue pour protéger l’humanité des désastres naturels qui se succèdent sur terre. Fille des deux fondateurs de la ville flottante, elle pleure la disparition de sa sœur Celia, adorée de tous, fascinée par le monde extérieur, qui a pris trois mois plus tôt un bateau et mis le cap vers le large, sans plus jamais donner signe de vie. Mais soudain, un matin, la présence de Celia est repérée quelque part en ville. Kasey s’enfonce dans les entrailles du monstre, bien décidée à percer les secrets de son aînée – il faut dire qu’elle n’en manquait pas – pour pouvoir enfin la serrer de nouveau dans ses bras.

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas plongé dans une dystopie car j’avais le sentiment d’avoir un peu fait le tour du genre mais le résumé de Ceux qu’il nous faut retrouver m’a intriguée d’autant que j’aime assez les univers futuristes ultra-technologiques comme Joan He le développe avec l’histoire de Cee notamment. Après, pour être tout à fait honnête, je suis assez ambivalente sur ma lecture de Ceux qu’il nous faut retrouver. Par de nombreux aspects j’ai bien aimé, pour d’autres ma lecture a été plus laborieuse que prévue….

Sans grande surprise j’ai adoré suivre l’histoire de Cee et découvrir son environnement, sa vision du monde et son évolution.  Kasey est une héroïne intrigante et son univers est intéressant aussi mais j’ai eu plus de mal à accrocher à son point de vue, et, comme beaucoup d’autres lecteurs, je me suis parfois un peu perdue dans son récit.

Globalement, la construction de l’histoire en tant que telle de Ceux qu’il nous faut retrouver est assez tortueuse, on ne va pas se mentir : c’est un puzzle dont il faut assembler les morceaux et être attentif aux moindres détails car ils auront ensuite une incidence sur la suite du récit et sa compréhension. Mais j’ai aussi bien aimé rassembler ces différentes pièces et voir que souvent l’autrice ne nous emmenait pas forcément là où on s’attend

L’univers décrit par Joan He est particulièrement original. Au début il ne se passe pas énormément de péripéties, on est plus dans le descriptif mais au fur et à mesure l’action va s’intensifier et on va se laisser prendre au jeu des différentes révélations que l’autrice distille. La fin m’a cependant parue un peu nébuleuse et je suis donc restée un peu sur ma faim…

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