Les Chemins de Sancturia de Jeremy Behm

 Age :  12 – 15 ans
Éditeur :  Syros ( 2022 )
390 pages

Note : 3 out of 5 stars

Sylvann est une jeune Elfe qui veut venger les siens et retrouver le Coeur de Sève, une pierre aux pouvoirs puissants qui a été dérobée par le sanguinaire chef des Orcs.
Nora, une collégienne d’aujourd’hui, a une imagination débordante, elle est persuadée que d’autres mondes que le nôtre pourraient lui être accessibles. Elle ignore encore qu’elle va au-devant d’un grand danger.

En apparence, Les Chemins de Sancturia nous offre deux histoires très distinctes. D’un côté, le lecteur plonge dans un roman de fantasy avec Sylvann, une jeune elfe qui cherche à venger son peuple massacré par un Orc sanguinaire. De l’autre, le lecteur suit Nora, dans son quotidien de jeune collégienne un peu rêveuse qui adore écrire. Pendant une grande partie de Les Chemins de Sancturia, les deux histoires vont se développer en parallèle et il faudra attendre la dernière partie du roman pour que cela prenne sens et ceux de manière assez surprenante.

En tout honnêteté, j’ai eu du mal à lire Les Chemins de Sancturia. Ainsi, j’ai eu des difficultés à entrer dans l’univers de Sylvann ( en même temps je dois reconnaître que je ne suis pas une très grande amatrice de fantasy alors ça partait mal) et je trouvais que le récit allait parfois un peu vite dans son développement. Au début, j’étais plus intéressée par Nora car le texte est plus contemporain ( et donc plus dans mes habitudes) mais au fur et à mesure j’ai trouvé que les “péripéties” de cette partie de l’histoire n’étaient pas toujours très palpitantes.

Pas certaine d’aller au bout, prête à lâcher ma lecture de Les Chemins de Sancturia, j’ai finalement décidé de faire une pause à la moitié du roman pour pouvoir m’y replonger un peu plus tard, dans de meilleures dispositions et aller jusqu’au bout. Je suis contente d’avoir fait cet effort puisqu’au final, j’ai fini par apprécier la partie mettant en scène Sylvann et celle sur Nora s’est révélée un peu plus inattendue que prévue.

Je dois reconnaître que l’alternance des deux récits donne quand même une bonne dynamique à la lecture de Les Chemins de Sancturia. C’est un peu déroutant de passer d’une histoire à une autre, d’autant qu’elles n’ont rien à voir, mais on fini par s’habituer. Surtout, la manière dont Jérémy Behm va construire un pont entre les deux récits m’a, je dois le reconnaître, bluffée et j’ai trouvé ça vraiment réussi.

Une lecture en demi-teinte donc pour moi, où j’ai dû un peu m’accrocher pour en venir à bout.

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