Age : 12 – 15 ans / 15 ans et +
Éditeur : Hachette ( 2019 )
280 pages
Note :
Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au cœur solitaire.
Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée.
Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance.
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…
Il est difficile de passer à côté d’Heartstopper dans les librairies puisque la quadrilogie est aujourd’hui quasiment un incontournable dans les rayons. De mon côté, j’ai pas mal tardé à lire cette bande-dessinée ( oui, c’est une BD, contrairement à ce que le format des livres laissent penser ! ) mais je comble enfin ce retard puisque je viens d’acheter le premier tome pour le CDI du collège. J’ai beaucoup aimé et je regrette de ne pas avoir pris directement les quatre tomes car je sens que mes élèves vont eux aussi accrocher et très vite me réclamer la suite, frustrés, comme moi, de ne pas pouvoir s’y plonger dans la foulée!
L’histoire de ce premier tome d’Heartstopper est pour moi lumineuse, douce et optimiste. C’est avec beaucoup de naturel qu’Alice Oseman met en scène la rencontre entre Charlie et Nick. Rien ne semble forcé dans cette amitié qui se transforme peu à peu en romance, tout paraît très logique, évident et il se dégage globalement de cette lecture une ambiance très tendre, très touchante. Alors oui, c’est un peu fleur bleue mais ça fait du bien et l’histoire de Charlie et Nick est juste très belle.
Un dessin vaut parfois mille mots et Heartstopper laisse donc souvent la part belle à une succession de planches sans beaucoup de texte ou de dialogues. J’ai aimé cette simplicité qui se dégage tant dans le trait d’Alice Oseman que dans sa romance. Par contre j’avoue ne pas être totalement fan du trait d’Alice Oseman, son style reste très brouillon à mon goût…après elle est avant tout romancière plus que dessinatrice…
Les thèmes d’Heartstopper trouveront sans aucun doute un écho auprès des ados d’aujourd’hui puisque la BD parle d’amitié, d’amour et surtout d’assumer ce que l’on est, sa personnalité comme sa sexualité aux yeux des autres.