Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp

Age :  12 – 15 ans
Éditeur : Robert Laffont ( 2019 )
370 pages

Note : 3.5 out of 5 stars

Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant. Mais lorsqu’il se réveille le lendemain matin, c’est dans la vie d’un autre, dans la maison d’un autre… en 1988. Au gré d’allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l’identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?

J’aime beaucoup le concept de romans tels que Les 7 vies de Leo Belami et c’est pourquoi j’ai eu envie de le lire. Nataël Trapp met rapidement en place les éléments de son intrigue qui s’écoulera sur 7 jours. Assez logiquement le roman se divise donc en 7 parties : les 7 jours vécus en double par Léo, la première fois en 1988, la seconde fois en 2018. 

Durant ce voyage temporel, Léo se réveille chaque matin dans le corps d’un des adolescents qui ont côtoyé, de près ou de loin Jessica, alors que la fête de fin d’année se profile. Un concept qui m’a  rappelé le roman A comme aujourd’hui, et qui permet à l’auteur d’aborder l’adolescence et les questions ou problèmes existentiels que cette période pose. Lorsqu’il revient en 2018, Léo enquête cette fois sur la mort de Jessica et cherche à trouver le responsable de son assassinat.

Si la lecture de Les 7 vies de Léo Belami est prenante et divertissante, elle m’a quand même laissée un peu sur ma faim. En effet, tout va très vite et manque de profondeur. Les personnages multiples dans lesquelles se réveille chaque matin Léo en 1988 n’ont pas été assez approfondis psychologiquement à mon goût, malgré de bonnes idées. J’aurais aimé les accompagner un peu plus longtemps. De la même façon, notre jeune héros s’habitue bien vite aux allers-retours entre 1988 et 2018, sans se questionner.

L’enquête est sympathique mais elle aussi assez rapide dans son développement. On aurait aimé qu’elle soit un peu plus ardue à mener.

Finalement Les 7 vies de Léo Belami se révèle être une lecture plaisante mais un brin superficielle, qui ne peut donc malheureusement pas rivaliser avec un A comme aujourd’hui. Mais les adolescents, eux, sauront sans nul doute apprécier et le style accessible de l’auteur sera également un vrai plus.

Lien pour marque-pages : Permaliens.