Lost in Taïwan de Mark Crilley

Age :  12 – 15 ans, 15 ans et +
Éditeur : Hachette
260 pages

Note : 5 out of 5 stars

La dernière chose que Paul, un lycéen très casanier et plutôt renfermé, a envie de faire en ce moment, c’est de découvrir un nouveau pays. Mais il n’a pas le choix lorsque son père l’envoie passer ses vacances chez son frère, Théo, à Taïwan, un endroit qui fascine littéralement l’aîné, mais qui n’intéresse absolument pas le cadet.
Passionné de jeux vidéo, Paul décide de partir en quête de la dernière console à la mode, et finit par se perdre dans les rues tortueuses de Taïwan. Sans repère, il fait la rencontre de Paige et se laisse peu à peu guider par cette jeune fille pleine de surprises, entre les boutiques et les temples de la ville. Cette rencontre permettra-t-elle à Paul d’ouvrir les yeux pour voir le monde autrement ?

Lost in Taïwan est un roman graphique dépaysant qui m’a fait découvrir un pays dont j’ignorais absolument tout, y compris sa localisation sur une carte, à l’image de Paul, le personnage principal.

L’histoire se déroule principalement sur une journée. Celle-ci débute sur un Paul frustré et renfermé, qui n’est pas du tout heureux de passer 15 jours à Taïwan chez son frère. Poussé par un ami qui veut lui faire acheter la dernière console à la mode, uniquement disponible dans un magasin reculé, Paul s’aventure dans les rues mais se perd. Sa rencontre providentielle avec Paige va transformer le garçon.

J’ai beaucoup aimé le procédé narratif de Lost in Taïwan. Il permet de découvrir les coutumes locales et la beauté cachée de Taïwan à travers un récit qui ne manque pas non plus de rebondissements. J’ai aussi apprécié la manière dont Mark Crilley fait évoluer Paul. Cette ado désabusé, qui n’apprécie pas vraiment l’opportunité d’être dans un pays étranger va, par ses rencontres, se remettre en question et s’ouvrir à l’inconnu.

Les illustrations sont très réussies, elles nous permettent de nous imprégner totalement de l’ambiance de Taïwan et de ses décors. J’ai trouvé l’idée d’utiliser un papier recyclé, un peu bruni  très intéressante et parfaite pour ce type de récit. Cela donne aux illustrations un caractère authentique, proche du journal intime. 

Si je ne l’avais pas acheté, par curiosité, pour le CDI, je ne suis pas sûr que je l’aurais lu mais cela aurait été bien dommage, parce que ce fut une super découverte !

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