Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Ototo
160 pages
Note : 
Avide lectrice vivant entourée de livres, Urano Motosu voit sa vie prendre fin, comble de l’ironie, écrasée par le contenu de ses bibliothèques. Mais la voilà réincarnée dans la peau d’une enfant nommée Maïn, au beau milieu d’un monde médiéval au taux d’alphabétisation extrêmement bas, où la lecture est un passe-temps réservé à l’élite. Face à cette situation, l’ex-rat de bibliothèque ne peut rester les bras croisés. Et s’il n’y a pas de livres, alors elle les créera elle-même !
Ayant eu l’occasion de voir partagé ce manga sur les réseaux sociaux, je me suis laissée tenter par la lecture du premier volume de La Petite faiseuse de livres. Le côté tout mignon de la couverture est tout à fait représentatif de cette jolie lecture qui touchera particulièrement les amateurs de livres ( comme moi ).
J’ai été charmée par l’univers moyenâgeux du récit et le tempérament d’Urano / Maïn. La jeune femme, qui se réveille après sa mort brutale dans la peau d’une enfant et dans un monde où l’illettrisme n’est pas rare, va se démener pour créer ses propres livres. Mais la mission ne sera pas aussi simple qu’il n’y paraît.
Alors que je craignais que le propos tourne peu court et que le récit manque de rebondissements, La Petite faiseuse de livres m’a surprise à tous les niveaux. Il y a beaucoup de péripéties, des personnages variés et de l’humour. Urano / Maïn est un personnage très attachant car sa passion pour la lecture l’a conduit à vivre de multiples situations cocasses.
Autre atout de La Petite faiseuse de livres, c’est la réflexion qu’il insuffle autour des livres et de leur intérêt, leur apport dans la société. On voit à quel point le monde de La Petite faiseuse de livres est privé du progrès que l’on devine lié au difficile accès à la lecture. Urano / Maïn, mobilise ses lectures pour apporter un peu d’innovations autour d’elle.
Une petite lecture sympathique, lu par curiosité et finalement très plaisante !
