Age : 12-15 ans / 15 ans et+
Éditeur : Pika
320 pages
Note : 
Pino est le nom générique du robot humanoïde produit en masse, équipé de l’I.A. « pino », la première intelligence artificielle au monde à atteindre la singularité technologique. Pino est donc le pionnier des robots réellement pensants, autonomes et dotés d’une intelligence qui dépasse très largement le niveau des êtres humains. Hana travaille dans une entreprise pharmaceutique. Elle collabore à distance avec un Pino qui œuvre dans un laboratoire situé à des centaines de kilomètres. Le petit robot est en charge du bon traitement des animaux utilisés pour tester les nouveaux médicaments de la firme. Seulement, le jour où il apprend que son laboratoire doit être fermé, un changement drastique va s’opérer chez Pino…
A l’aune des progrès très récents de l’intelligence artificielle, Pino, l’IA émotionnelle est un roman graphique – manga qui revient sur une question que les récits de science-fiction n’ont pas manqué de se poser : une IA est-elle capable d’avoir des sentiments ?
J’ai beaucoup aimé ma lecture de Pino, l’IA émotionnelle. En effet, la réflexion que l’auteur Takashi Murakami porte est intéressante et percutante. Ainsi, l’intrigue se déroule en 2050 et dans ce monde futuriste où l’intelligence artificielle a surpassé les capacités humaines et sont vues comme parfaites, robustes, et capables de réaliser des tâches sans presque jamais se reposer, certains robots, les Pino, vont se révéler surprenants. On suit particulièrement deux “Pino”. Le premier s’occupe de petits animaux et le second a pour mission de prendre soin d’une femme qui le prend pour son enfant disparu. Le jour où on leur annonce une fin certaine, ces robots vont dévier de leur programmation initiale et lutter pour continuer à protéger et soigner ceux dont ils sont responsables. Parallèlement, Takashi Murakami met en scène l’enquêteur de la société qui fabrique les Pino et qui cherche à comprendre ce qu’il arrive aux Pino.
J’ai trouvé que Pino, l’IA émotionnelle était une histoire très touchante. J’ai bien aimé la réponse apportée par Murakami pour expliquer le changement brutal d’attitude des Pino. J’ai aussi aimé le fait que l’auteur soulève un débat qui doit sans cesse être ravivé sur le fait que l’intelligence artificielle puisse avoir un “cœur”. L’auteur reconnaît une liberté scientifique mais sa vision est somme toute très crédible. Enfin, j’ai beaucoup aimé les illustrations : la douceur du trait notamment. Sans révolutionner le genre, Pino l’IA émotionnelle est une très bonne lecture, accessible dés la quatrième…
