Une Sirène de poche de Florence Médina

Age :   9 – 12 ans
Éditeur : Poulpe fictions ( 2021 )
150 pages

Note : 5 out of 5 stars

Une nuit, Maïlo tombe nez à nez avec une étrange créature au caractère bien trempé : Vénus, une sirène miniature ! Tous deux deviennent amis, mais malgré les soins du garçon, Vénus dépérit. Pour la sauver, Maïlo devra aller loin, très loin, sur les plages du Finistère (et tout au fond de son coeur) pour aider la sirène à retrouver la mer !

Voici une lecture dont le résumé m’a d’emblée intriguée et amusée : un garçon qui se réveille avec sur son oreiller une minuscule sirène, voila quelque chose de peu banal ! Seul responsable de l’arrivée inopinée de Vénus ( conséquence de la perte de son cochon d’inde de six ans) et chargé de vite en prendre grand soin pour qu’elle se sente bien, Maïlo ne sait pas qu‘il s’embarque dans une sacré aventure !

J’ai adoré le ton d’Une Sirène de poche. C’est très drôle de voir Maïlo et sa sirène s’apprivoiser, se confronter et finalement se lier. Vénus a un caractère bien trempé et Maïlo sa fierté alors eux deux, ça fait souvent des étincelles. Le récit est une succession de péripéties loufoques puisqu’avoir une sirène de compagnie est d’autant plus original qu’un simple cochon d’inde. Mais derrière toutes ces scènes cocasses, c’est aussi l’histoire d’un garçon qui va devoir prendre son courage à deux mains et dépasser ses préjugés s’il veut espérer sauver Vénus. Et oui, la jeune sirène est en danger puisque sans larmes elle ne peut pas survivre et le garçon est à sec ! Il va devoir se tourner vers Alice, une camarade rejetée par toute sa classe, pour aider Vénus. En effet, la jeune fille moquée pour ses yeux sensibles, a aussi un pouvoir incroyable : verser un flux régulier de larmes !

L’esprit burlesque d’Une Sirène de poche est vraiment bien exploité et on s’attache vite à chaque personnage. L’ouverture d’esprit de Maïlo, les caprices et la répartie de Vénus, la bienveillance d’Alice, font que le trio va vite nous séduire dans cette histoire rafraichissante qui rappelle aussi aux garçons qu’ils ont le droit d’avoir des émotions !

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