Vampyria America, T1 : Le Tombeau des immortels de Victor Dixen

Age :  15 ans et +
Éditeur :  Robert Laffont ( 2023 )
590 pages

Note : 2 out of 5 stars

Depuis trois siècles, les nobles vampyres de la Vieille Europe règnent sans partage sur le Nouveau Monde. Chaque année, treize jeunes mortels venus des Treize Colonies sont convoqués à New York et transmutés en immortels.
L’entrée dans la vie éternelle de ces ” débutants ” donne lieu à un bal prodigieux, célébration de sang à la gloire des seigneurs de la nuit.
Ils sont six et ils se nomment les Desperados, parce que les suceurs de sang leur ont tout arraché.
Guidés par une mystérieuse sorcière, ils s’introduisent dans le bal pour tenter l’impossible : séquestrer les débutants et faire payer le pouvoir vampyrique.
De cette mission suicide au coeur de l’enfer dépend non seulement leur sort à tous les six, mais aussi celui des Amériques entières.

Je ne pensais pas être déçue par un roman de Victor Dixen mais c’est malheureusement la grosse déception de mon été et il a fallu que je m’accroche pour aller jusqu’au bout. J’ai persisté parce que…Victor Dixen.
 
L’idée du huis-clos n’était pas pour me déplaire. L’envie de découvrir d’autres personnages de l’univers Vampyria également. Malheureusement l’ennui, principal défaut de cette lecture, s’est donc peu à peu installé et il est dû, après mur réflexion, à deux grosses problématiques.
 
Tout d’abord, les personnages. Ils sont 6 et l’auteur, contrairement à Phobos, a fait le choix de donner voix au six. Sauf que c’est trop. On n’arrive pas à s’attacher à eux, à les trouver intéressant. Le problème (selon moi) c’est que Victor Dixen veut nous raconter pour chacun leur passé et leurs motivations sauf qu’en même temps il faut bien qu’il y ait des péripéties dans le temps présent. Au final, j’ai eu le sentiment de tout survoler et de rester très en surface de ces personnages qui avaient pourtant tous, du potentiel.
 
Ensuite, la multiplication des voix et des personnages a une conséquence sur la narration : sa dynamique ! Pour pouvoir présenter l’histoire passée de ses six desperados, Victor Dixen est obligé de couper le récit au présent. De fait on a l’impression que la prise d’otage n’avance pas, qu’il ne se passe pas grand chose non plus alors que le roman fait presque 600 pages…
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