Le Baby-sitter de Jean-Philippe Blondel

Age :  15 ans et +
Éditeur : Pocket (2011)
250 pages

Note : 4 out of 5 stars 

Parce qu’il n’a plus un sou en poche pour payer son loyer, sa nourriture et ses études, Alex décide de devenir baby-sitter. Grâce à la boulangère, sa première cliente, il trouve rapidement plusieurs maisons où exercer. Les parents, heureux de retrouver leurs loisirs de jeunesse, apprécient Alex et voient en lui une véritable bénédiction. Mais si le jeune homme résout les problèmes des autres, c’est loin d’être le cas pour lui…

Assez difficile de résumer Le Baby-sitter car Jean-Philippe Blondel propose un texte riche où il est tout à la fois question d’un étudiant, d’un job de baby-sitter mais aussi d’enfants, de parents, d’amour, de divorce, de dépression, de joies et de tristesses. On rit au début et puis de fil en aiguille, le texte s’entoure de sujets graves : d’abord un enfant qui a failli s’étouffer, de pères à bout de souffle qui flirtent, ou pas, avec le pire…
En commençant Le Baby-sitter, je me suis dit qu’il s’agirait d’un livre où il serait beaucoup question des soucis d’Alex et des enfants, mais le titre cache en réalité une grosse part du roman. En effet, Jean-Philippe Blondel, s’il suit pas à pas Alex, s’intéresse surtout à la vie des parents des enfants dont l’étudiant s’occupe. Il nous livre les aléas du quotidien, les petites histoires de tous les jours…
Très franchement, je suis dans un entre deux pour ce roman. D’un côté il est très intéressant, le plus souvent captivant et très bien écrit, de l’autre, j’ai été un peu stoppée dans mes attentes donc forcément, j’ai une pointe de regret. Mais cela dit, une fois que l’on est bien fixé sur la teneur du livre, on passe un bon moment de lecture où l’on décroche que rarement.
Au final Le Baby-sitter est un livre qui ne laisse pas de marbre, très loin du ton léger que l’on pourrait lui prêter mais il est servi par une écriture fine et juste, où la personnalité d’Alex est extrêmement fouillée comme celle des autres personnages secondaires. J’ai bien aimé l’idée finale, de laisser le temps de quelques pages, chacun de ces personnages secondaires, évoquer de leur point de vue Alex et leurs vies respectives.

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