Toilet-Bound Hanako-Kun d’Aidalro

Age :  12-15 ans
Éditeur : Pika
190 pages

Note : 4 out of 5 stars

Une rumeur court sur l’existence de sept mystères qui hantent les murs de l’école Kamome. Parmi ces faits inexpliqués, on raconte qu’un esprit du nom de Hanako se trouverait au troisième étage du plus ancien bâtiment et qu’il exaucerait le vœu de quiconque viendrait le trouver. En classe de seconde dans cet établissement, Nene Yashiro a le béguin pour un garçon. Pourtant, malgré tous ses efforts, cet amour reste à sens unique. La jeune fille ne voit plus qu’une seule solution : s’en remettre à la légende de Hanako, sans se douter qu’accéder au bonheur requiert toujours une contrepartie…

Toilet-Bound Hanako-Kun est aussi particulier et original que son titre est imprononçable ! J’ai eu l’occasion de lire les deux premiers tomes de ce manga qui joue et exploite le folklore japonais ( comme je ne suis pas très calée en la matière, cela m’a permis de découvrir un peu). L’histoire débute rapidement, Nene croisant au bout de quelques pages le chemin de l’énigmatique et taquin Hanako. Le duo, très improbable, va aussi devoir très vite affronter une série de monstres mystérieux et dangereux…

J’ai trouvé la thématique sympa et les personnages fonctionnent bien. Le caractère joueur d’Hanako trouve du répondant auprès de la naïve Nene. Il peut être drôle mais il est aussi parfois  flippant et peu rassurant car il sort toujours des remarques qui sont assez déstabilisantes ou surgit lorsqu’on s’y attend le moins. Par contre je n’ai pas toujours adhéré à son humour et les dessins parfois très allusifs qu’on trouve ici ou là. Personnellement ça m’embête toujours un peu l’image de la femme dans certains mangas et là on n’y échappe pas forcément, sous couvert d’un début de romance (qui ne se prend pas trop au sérieux).

L’histoire assez farfelue et les personnages haut en couleur de Toilet-Bound Hanako-Kun sont accompagnés par un dessin très dynamique ( les planches sont assez destructurées) , qui fourmille de détails. L’ensemble est riche et les monstres, bien angoissants, sont particulièrement réussis !

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