Age : 12-15 ans
Éditeur : Pika édition
260 pages
Note : 
2047. Mikako, une lycéenne, est enrôlée dans la Flotte Spatiale des Nations Unies pour partir sur les traces des Tharsiens, des extraterrestres dont la technologie promet des avancées sans précédent pour le genre humain. À bord de son “Traceur”, elle part, seule, explorer les confins de l’univers. Mais sur Terre, le jeune Noboru l’attend. Les deux adolescents s’efforcent de communiquer et de se réconforter à distance, dans l’espoir que leur amour puisse se jouer des années-lumière qui les séparent…
Au départ, The Voices of a Distant Star est un court-métrage d’animation de Makoto Shinkai, sorti en 2002. Le succès des autres films d’animation ( ainsi que leur adaptation en mangas ou romans) réalisés par ce dernier ( Your Name, 5 cm per second, Les Enfants du temps) ont conduit à adapter également ce titre et à sa publication, sous la forme d’un one shot.
Récit se plaçant dans le genre de la science-fiction, The Voices of a Distant Star est avant tout une romance douce dont Makoto Shinkai a le secret. Le relation amoureuse entre Mikako et Naboru est mise à l’épreuve d’une distance inédite : celle du temps et de l’espace. Alors qu’un message peut mettre plusieurs heures, semaines, mois et même à la fin des années à parvenir à son destinataire, nos deux jeunes amoureux seront obligés de s’interroger sur la force de leur amour et ce qu’ils sont prêts à supporter pour pouvoir s’aimer. Toute la question sous-jacente de The Voices of a Distant Star est donc : est-ce que l’amour peut triompher de la distance et du temps ? Ce manga, comme toute l’oeuvre de Makoto Shinkai, nous apporte une très belle réponse.
J’ai trouvé l’histoire très touchante. C’est une ode à l’amour véritable, avec ce côté idéaliste que l’on retrouve souvent dans les histoires de Makoto Shinkai même si les deux jeunes héros sont confrontés à des épreuves pour que leur amour triomphe. The Voices of a Distant Star nous met du baume au coeur et on est admiratif de la ténacité de ses deux jeunes héros dont on découvre le quotidien et le destin en parallèle. Le manga laisse une large part à la contemplation. Il n’y a pas forcément toujours beaucoup de textes, le dessin délicat de Mizu Sahara venant compléter à merveille le propos.
